All I ever wanted was…a way to kill the noise #Ani
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Sujet: All I ever wanted was…a way to kill the noise #Ani Jeu 27 Oct - 13:04
Anakin Johnson
18 | pansexuel | étudiant
Les larmes, ressentir trop fort, trop vite, trop violemment comme un marteau piqueur qui vrille ta tête et brise tes os, le sang qui circule mal et qui blesse, l'angoisse qui monte toujours plus vite, plus fort. Les sentiments qui se brusquent, trop de gens qui passent devant toi, pénètrent ton espace vital, amplification plus puissante quand les bras se frôlent, des mains se touchent, la tête qui va exploser et le gosse qui se laisse tomber dans un coin attendant patiemment que les couloirs se vident, les mains sur la tête et la respiration approximative. • Trop grand, les pulls, les sweats, bras généralement cachés sous des hauts trop amples ou par des bracelets qui montent un peu trop, or strié d'argent en largeur et en longueur, souvenirs d'une douleur trop grande qu'il a essayé d'exorciser en vain. • Froid, il a toujours froid, toujours un truc qui manque, la douceur, les gestes doux, la main dans les cheveux pendant les cauchemars, le manque de protection familière et la peur, les souvenirs de la journée qui reviennent, des rêves qui se mélangent à ceux d'autres, sensation étrange, il aimerait tout arrêter pour quelques heures, quelques minutes, pour qu'une chaise ne traverse plus la chambre en plein milieu d'un cauchemar. • Tatouages qui colorent la peau d'une manière différente, neufs différents morceaux de peaux remplis d'encre, tous une signification différente qu'il refusera de donner. • Difficulté à respirer correctement, asthme d'enfant récidiviste, ventoline dans le sac et la poche, le refus d'être bloqué par un problème si minime. • Le sourire pendu aux lèvres souvent, même quand la douleur est maîtresse, même quand la voix se brise et que tout est trop fort, sourire quand le coin n'est plus assez, refuge qui fait perdre la tête, respirer, c'est comme dans un manège sans ceinture avec la main sur l'accélérateur, l'impression de se casser la gueule alors que tu es coller au siège. • Art abstrait au bout des doigts collants à la peau, dessin sur les bras et le dos, papier qui se colore de mille couleurs, expression d'un esprit qui ne comprend pas, qui ne comprend plus. Logique débile, fragile, peinture comme libération, chant qui adoucit ses mœurs également. • Berceuses, musiques distraitement fredonnées, voix qu'il n'exprime pas totalement, navajo qui brise les codes et les cordes vocales. • Gamin faiblard un mètre soixante-treize pour une soixantaine de kilos, il ne bouffe pas assez et ne dort pas assez, ironie puissante. • Lionceau qui montre les dents quand on l'approche, quand une main se pose sur son épaule, les sentiments qui l'étreignent encore plus fort, sa propre angoisse qui l'étouffe.